Rocamadour, cité médiévale accrochée à sa falaise, splendeur de pierre éclairée par les feux du couchant : voici une image, teintée d’éternité, qui restera dans votre mémoire. Cet extraordinaire village vous transportera dans un autre temps, celui où l’on venait de très loin pour vénérer sa Vierge Noire.
La cité est bâtie en paliers successifs à flanc de falaise. Elle s’accroche au-dessus d’un canyon où coule l’Alzou. Ses maisons, ses toits et ses églises semblent faire partie du rocher qui tombe du causse de Gramat (causse : dans le sud-ouest de la France, plateau calcaire qui s’étend entre deux vallées).
Quel génie a donc imaginé et construit Rocamadour ? Votre visite vous le révèlera peut-être. Déjà, au Moyen Age, Rocamadour suscitait l’admiration. Au XIIème siècle, les pèlerins parcouraient l’Europe entière pour venir prier ici. Le village détenait en effet les reliques de Saint-Amadour. Il était également le sanctuaire vénéré de la Vierge Noire.
On entre dans la cité par la porte du Figuier, avant de suivre la rue de la Couronnerie : l’unique rue de Rocamadour, animée, bordée de boutiques colorées et de belles demeures.
On parvient ensuite devant un escalier monumental (233 marches !). Il s’élève au cœur de Rocamadour : un parvis où se pressent, tels d’antiques abris sous roche, 8 églises et chapelles. A voir absolument : la chapelle Notre-Dame. Vous y découvrirez la Vierge Noire, petite silhouette de bois noir, frêle, presque enfantine, qui dégage pourtant une force spirituelle étonnante.
Ne manquez pas, également, de flâner autour du château supérieur. Sa silhouette romantique couronne Rocamadour. Du haut de ce belvédère s’offre un panorama vertigineux sur la cité sacrée, mélange d’audace et de sérénité.
Une citée sacrée qui tous les mois d’août offre aux visiteurs un grand moment musical empreint de spiritualité avec le « Festival de Rocamadour » qui allie récitals d’orgues , chœurs et musique renaissance au sein de la Basilique .
La Vallée de la Dordogne Lotoise :
Son sillage, éblouissant de naturel et de séduction, charme tous les voyageurs. A votre tour de suivre la vallée de la Dordogne, l’une des plus belles de Midi-Pyrénées. A votre tour d’épouser ses méandres et de contempler les trésors qu’elle a fait naître au long de sa course, de Sousceyrac à Souillac dans le Lot.
De ses eaux fraîches et rapides, la Dordogne signe un parcours splendide d’une soixantaine de kilomètres au nord du département du Lot. Avec elle, commencez votre périple à Sousceyrac, bourg de noble allure adossé au Massif Central. Puis descendez jusqu’à Souillac aux portes du Périgord. Ce voyage vous mènera au cœur du Pays d’art et d’histoire de la vallée de la Dordogne, à la rencontre des hommes et des femmes qui le font vivre.
Après Sousceyrac, Bretenoux vous livrera ses ruelles de jolie bastide du XIIIème siècle. Sans vous éloigner beaucoup de la Dordogne, ne résistez pas au plaisir d’explorer le fastueux château de Castelnau, mais aussi Saint-Céré dont le cœur historique d’une grande richesse est dominé par le castrum de Saint-Laurent-les-Tours.
Puis reprenez le fil de la Dordogne pour en égrener les perles : Carennac, village de charme resserré autour de son prieuré clunisien ; Montvalent et sa tour de défense surveillant les escarpements de la rive droite ; Gluges pelotonné sous sa falaise avec son église où venait se recueillir Edith Piaf ; Creysse avec son église romane et son petit port sur la Dordogne, …
Bientôt se présenteront à vous les impressionnantes grottes de Lacave, mais également Martel, la « cité aux 7 tours » emplie de maisons médiévales bâties par des marchands prospères. Vient ensuite Souillac, autrefois plaque tournante du négoce fluvial sur la Dordogne. Souillac possède un patrimoine dont le caractère remarquable est illustré, entre autres, par sa splendide abbatiale romane à trois coupoles.
Tout au long de votre parcours, la vallée de la Dordogne vous enveloppera dans son écrin naturel des plus préservés. Méandres bordés de hautes falaises, îlots de sable où règnent saules et roseaux, plages de tranquillité, vergers de noyers et de pruniers, … : ce décor vert et bleu, où pointent le brun des vieilles tuiles et l’ambre patiné des villages, n’appartient qu’à la vallée de la Dordogne.
Dès le Moyen Age, cette vallée généreuse de nature a su séduire les hommes, se plaçant au cœur des échanges marchands, des talents bâtisseurs, des rivalités guerrières et de la puissance des ordres monastiques.
Une personnalité à part, des paysages uniques, un patrimoine d’exception : telle est la vallée de la Dordogne. A savourer en suivant les routes tantôt établies en balcons panoramiques, tantôt coulant un frais sillon au long des rives ombragées. A vivre également sur l’eau, en canoë, ne serait-ce que pour admirer au passage le château de la Treyne sur son promontoire rocheux.
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